Le livre est dédié à mon père, l’un des survivants de ce que l’on nomme « la voie ferrée de la mort », c’était un homme exceptionnel, beau et très triste à la fois, j’ai grandi à l’ombre de cette histoire, je ne pouvais faire autrement que d’écrire à ce sujet.
En 1941, Dorrigo Evans, jeune officier médecin, vient à peine de tomber amoureux lorsque la guerre s'embrase et le précipite, avec son bataillon, en Orient puis dans l'enfer d'un camp de travail japonais, où les captifs sont affectés à la construction d'une ligne de chemin de fer en pleine jungle, entre le Siam et la Birmanie, la "Voie ferrée de la Mort", tragédie méconnue de la Seconde Guerre Mondiale.
Maltraités par les gardes, affamés, exténués, les prisonniers se raccrochent à ce qu'ils peuvent pour survivre : la camaraderie, l'humour, les souvenirs du pays.
La route étroite vers le Nord lointain est un roman brillant sur l'absurdité de la condition humaine, de la guerre, une méditation sur l'amour et la mort, un cri contre la précarité de la mémoire et l'inacceptable victoire de l'oubli.
N. R.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire